Le projet de nouveau conservatoire

Le futur auditorium du conservatoire qui pourra accueillir 250 spectateurs pour des représentations

Depuis le 1er janvier 2017, le conservatoire de musique et danse de Quimperlé a été transféré à la Communauté d’agglomération. Ce transfert a permis d’affirmer le rôle fédérateur et pilote de l’équipement au sein du réseau des écoles de musique, et de déclencher la rédaction d’un plan de développement des enseignements artistiques en matière de musique et de danse sur le territoire, visant à favoriser l’accès aux pratiques artistiques dans des conditions d’enseignement équitables. Le projet culturel communautaire prend alors une autre dimension, celle d’un projet global de territoire.

 

Le réseau des écoles d’enseignement artistique compte environ 1000 élèves. Le conservatoire réunit un peu plus de 320 élèves dans ces deux disciplines (dont 143 Quimperlois).

 

Pourquoi ce projet ?

Le conservatoire est actuellement situé dans un ancien hôtel (Hôtel du Quilio), datant de la fin du XVIIIème siècle. Malgré son charme et son intérêt architectural, le bâtiment présente de nombreuses limites : la vétusté de l’équipement, l’acoustique des salles, l’absence d’auditorium/salle de diffusion, la difficulté à développer des pratiques amateurs, l’absence de salle d’enregistrement, des effectifs contraints en terme de sécurité, un accueil situé au 1er étage et un établissement inadapté pour l’accueil du public en situation de handicap. Il est également situé en zone inondable.

 

Le choix de l'emplacement

C’est ainsi qu’un nouveau conservatoire de musique et de danse va voir le jour en plein cœur de la ville haute de Quimperlé sur le site du centre Guéhénno. Il s’intègre dans un quartier faisant l’objet d’une opération de requalification urbaine portée par la Ville de Quimperlé, et intégrant les orientations du plan local de déplacement. Équipement culturel structurant, le nouveau bâtiment contribuera ainsi à la revitalisation et à l’embellissement du quartier. Quimperlé Communauté et la Ville de Quimperlé travaillent donc en étroite collaboration sur ce projet.

 

Des fouilles archéologiques et le réemploi

L’implantation du futur conservatoire dans le périmètre historique de Quimperlé a impliqué la réalisation d’un diagnostic archéologique sur le site retenu comme le veut la loi. Le diagnostic a permis de vérifier la présence de vestiges, d’évaluer leur potentiel et d’appréhender leur niveau de conservation et de déclencher un chantier de fouilles archéologiques préventives sur plusieurs mois. La découverte de vestiges remarquables sur le site a nécessité un nouveau diagnostic sur la rue attenante.

 

Par ailleurs, la volonté de tout mettre en œuvre pour récupérer un maximum de matériaux (portes, fenêtres, faux plafonds, électricité, WC, évier, ...) dans le but de les réemployer sur de futurs chantiers, a nécessité de prendre le temps d’analyser en profondeur le bâtiment existant pour procéder à la dépose sélective.

 


Le futur conservatoire

Au-delà de ce qui est fait aujourd’hui rue Brémond d’Ars, le futur conservatoire de musique et de danse offrira de nouveaux espaces : un centre de ressources, un studio d’enregistrement, des studios de répétition et  un auditorium. Ces nouvelles possibilités offertes permettront de rassembler apprentis musiciens, danseurs, scolaires, publics, associations, artistes amateurs et professionnels dans un même lieu pour tisser  des collaborations et des productions artistiques. Il permettra également le développement de toutes les pratiques musicales dans de bonnes conditions acoustiques.


Parce que se produire devant un public fait partie de l’enseignement artistique, les élèves bénéficieront d’un auditorium de 250 places en gradins fixes qui permettra de développer la création et la diffusion dans les différentes esthétiques actuelles. Cette salle est une pièce maîtresse de l’équipement puisqu’elle n’existait pas dans le conservatoire de la rue Brémond d’Ars.

 

Quel coût ?

Le coût prévisionnel des travaux de l’équipement (bâtiment, les frais de maitrise d’œuvre, les aménagements intérieurs et mobiliers, les frais annexes au chantier...) est estimé à 9,64 M€ HT.

Des subventions ont d’ores et déjà été validées par le Conseil régional de Bretagne (1,093M€ - contrat de partenariat pays de Lorient et 0,2 M€ Fonds Bien vivre en Bretagne) et le Conseil départemental du Finistère (0,6M€ - contrat de territoire), soit près de 1,9 M€. Il faut y ajouter les apports de l’Etat : 0,2 M€ de dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), et 0,20 M€ de dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR).

 

Le plan de situation